L’environnement de sa chambre a-t-il une influence sur le sommeil de notre enfant ? Si le berceau pose très rarement de problème, le lit à barreaux constitue parfois une étape délicate. En effet, l’enfant n’est plus dans un nid douillet mais dans un espace où il dort et joue, d’autant plus qu’il a à sa disposition un tableau d’éveil, une boîte à musique et quelques peluches. Pour suivre l’évolution du comportement de votre enfant, rien de mieux qu’un baby-phone…
L’environnement de sa chambre a-t-il une influence sur le sommeil de notre enfant ?
Si le lit est un lieu organisé pour stimuler la curiosité de l’enfant, celui-ci aura bien du mal à y trouver le sommeil. Il est donc préférable de limiter les jouets à quelques peluches favorites, parmi lesquelles il choisira peut-être un doudou. Être enfermé derrière des barreaux peut également vite devenir insupportable quand on a acquis une bonne motricité.
Vers 2 ans, surtout si l’enfant a fait l’expérience de dormir à la crèche sur un petit matelas simplement posé à même le sol, l’enfant ressent derrière les barreaux une impression d’enfermement à l’origine de difficultés d’endormissement ou de tentatives d’escalade aventureuse. Il suffit parfois de baisser simplement un côté du lit pour qu’il s’endorme, apaisé.
La chambre est son lieu de vie
Le partage de la chambre avec un aîné ou un cadet est souvent conflictuel, mais rarement à l’origine de troubles du sommeil, bien au contraire, à deux, on se sent plus fort pour affronter les monstres de la nuit.
La chambre, sa chambre, joue encore un rôle essentiel. Il est bon qu’elle garde des usages spécifiques : l’enfant y dort et y joue, mais toutes ses autres activités se déroulent ailleurs. Elle n’est bien sûr ni un lieu de punition, ni d’exclusion. D’ailleurs, il aime que sa porte reste entrouverte au moment de l’endormissement afin d’entendre les bruits rassurants et familiers de la maisonnée, seuls des bruits inhabituels et puissants peuvent troubler son sommeil. Ces bruits le bercent et sous-tendent sa rêverie. La lumière du couloir lui permet encore de ne pas se sentir exclu et évite qu’il éprouve un sentiment de solitude, source d’angoisse. Avec le temps, l’enfant s’approprie les lieux.
Quand il s’approprie son espace
Sa chambre sera totalement son monde lorsque, de lui-même, il fermera la porte et lorsque, adolescent, il interdira à ses parents d’y entrer sans y avoir été invités. Côté décor, il est préférable de jouer sur les tons apaisants. La couleur doit être présente mais jamais de manière agressive ni de façon à trop le solliciter. Toutefois, dans ce domaine, l’opinion des parents n’aura qu’un temps car, bien vite, l’enfant souhaitera accrocher aux murs ses dessins et les posters de ses héros préférés. Ces accrochages appartiennent à la démarche normale d’appropriation des lieux.
Petit conseil pour un meilleur sommeil
Parmi les jouets, il en est un qui devrait être présent dans toutes les chambres d’enfant, c’est la boîte à musique. Ses chansons douces appartiennent au rituel du coucher. La musique qui se poursuit, alors que les parents se sont éloignés, rappelle leur présence, leurs baisers, leur amour.